Un des principaux problèmes des médias de notre ère reste pour l’instant la surmédiatisation, elle permet le relais de beaucoup d’informations très rapidement, or, toutes ne sont pas forcément justes ou du moins constructives.

On sait également que les titres et contenus aux messages choquants et/ou négatifs sont plus relayés car par nature plus attrayants pour les lecteurs.

Une problématique qui amène les journaux et autres médias à relayer des informations au plus vite sans creuser le sujet, ce qui a fortement touché le domaine de la vape entre autres.

Les deux cas suivants sont des exemples parfaits de cette problématique.

La publication de New England Journal of Medicine 

New England Journal of Medicine est un éminent journal de médecine américain, mais ayant produit une étude douteuse au sujet de la vape, comme le déplore beaucoup de spécialistes comme le professeur Bertrand Dautzenberg, pointant le journal du doigt comme ayant adopter une « attitude de tabloïde. »

D’après cet article « La vape est 15 fois plus cancérigène que le tabac ».

Comment en arriver à cette conclusion ? La cigarette électronique testée était poussée à sa puissance maximum, dans le vide, et sans aucun répis (Le bouton de tirage enfoncé constamment).

Au résultat, la création d’une substance cancérigène nommée formaldéhyde était 15 fois plus présente que dans une cigarette classique.

Deux problèmes se posent alors :

Le premier est que la création de cette substance n’intervient qu’au-delà de 180°C, et les résistances étaient à ce moment là de l’expérience totalement consumées et inutiles. Le test n’a alors aucun sens car personne ne peut vaper après un tel surmenage de la résistance.

Dans un second temps, faire cette déclaration signifie que l’on omet toutes les autres substances cancérigènes présentes dans la cigarette classique (comprenant pas moins de 40 substances cancérigènes), ce qui n’est objectivement pas correct étant donné qu’aucune n’a encore été trouver dans les cigarettes électroniques.

Bien que cette étude ait été produit en 2015, et que de nombreuses études ont démontrées que la vape n’était en aucun aussi nocive que la cigarette, ce préjugé repris à travers le monde est resté dans l’inconscient collectif.

Le rapport de l’OMS 

En 2019, lors d’un rapport sur les ravages du tabagisme, l’OMS a déclaré la vape comme « Incontestablement nocive » et qu’elle ne devrait pas être « proposée comme sevrage ».

Déclarations choc étant donné les rapports mondiaux sur la vape, cassant peu à peu cette image négative qui lui était étiqueter.

Lors d’un rapport de 200 pages, 2 seulement étaient consacrées à la cigarette électronique, premier fait étonnant.

De plus, le rapport base sa conclusion sur des théories et non des faits, ce qui en total désaccord avec une conclusion scientifique, le point ciblé par l’OMS est « l’effet passerelle », théorie qui supposerai que la vape est une porte d’entrée au tabac, cette théorie n’a jamais été prouvée malgré de nombreuses études sur le sujet.

L’OMS conclue donc que la vape ne devrait pas être considérée comme un substitut nicotinique, une phrase choc qui a été fortement été relayée par les médias dès la sortie du rapport.

Les spécialistes de la santé ont encore une fois été étonnés par ces propos assez injustifiés.

Cependant, encore une fois les faits relatés par les médias aggravent le rapport qui stipule tout de même que la vape est moins nocive pour la santé que la cigarette classique.